Comprendre l’anatomie du corps humain : les adducteurs - Milo
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Comprendre l’anatomie du corps humain – Partie 2 : les adducteurs

Dans cette deuxième partie de notre série d’articles sur l’anatomie du corps humain, on vous propose un petit rappel anatomique sur l’un des groupes musculaires les moins connus du grand public : les adducteurs !

Tout savoir sur les muscles adducteurs 🔍

💡 Malheureusement, les muscles adducteurs sont très souvent oubliés lors des séances de renforcement ou d’étirement alors qu’ils sont essentiels. Un manque de force de ce groupe est susceptible d’entraîner des pathologies et douleurs à l’aine. Il est donc essentiel de bien les renforcer pour prévenir ou traiter ces problèmes.

Petit rappel : à quoi servent les muscles adducteurs ?

Les muscles adducteurs sont un groupe de muscles situés principalement dans la région de l’aine et de la cuisse, du côté interne de la cuisse. Ils sont responsables de l’adduction de la hanche, c’est-à-dire du mouvement de rapprochement de la cuisse vers le milieu du corps. En d’autres termes, les muscles adducteurs permettent de rapprocher la jambe du corps.

Comment sont composés les adducteurs ?

Tout savoir sur les muscles adducteurs

Les adducteurs sont situés dans la zone médiale (interne) de la cuisse et sont composés de 5 muscles

  • Le court adducteur : origine : Face externe de la branche ischio-pubienne et s’insère sur 1/3 moyen de la ligne âpre du fémur. Il est adducteur et rotateur externe de hanche.
  • Le long adducteur : origine : face anti sur pubis et s’insère sur 1/3 moyen de la ligne âpre du fémur. Il est adducteur et rotateur externe de hanche.
  • Le gracile : origine : Bord inférieur de la branche ischio-pubienne et s’insère sur la patte d’oie. Il est adducteur / fléchisseur de hanche et fléchisseur / rotateur interne de genou.
  • Pectiné : origine : Crête pectinéale du pubis il s’insère sur la crête du pectiné sur la ligne âpre du fémur. Il est adducteur et fléchisseur de hanche.
  • Le grand adducteur : il est adducteur et rotateur externe, il est composé de deux chef : l’antérieur responsable de la flexion de hanche et le postérieure responsable de l’extension de hanche.

Comment se déroulent les séances pour la rééducation des adducteurs en kinésithérapie ?

La rééducation des adducteurs en kinésithérapie est spécifique aux blessures ou aux problèmes qui affectent les muscles adducteurs de la cuisse. Voici comment se déroulent généralement les séances de rééducation pour les adducteurs :

  1. Évaluation initiale : le kinésithérapeute commence par une évaluation approfondie pour comprendre la nature de la blessure ou du problème aux adducteurs. Cela peut inclure des questions sur la douleur, des tests de mobilité, des palpations pour identifier les zones sensibles ou tendues, et des évaluations de la force musculaire.
  2. Établissement des objectifs : en collaboration avec le patient, le kinésithérapeute établit des objectifs de rééducation spécifiques, tels que la réduction de la douleur, l’amélioration de la force et de la flexibilité, et le retour à une fonction normale.
  3. Plan de traitement : le kinésithérapeute développe un plan de traitement personnalisé en fonction de l’évaluation initiale et des objectifs établis. Ce plan peut inclure une combinaison d’exercices de renforcement, d’étirements, de techniques de thérapie manuelle et de modalités thérapeutiques, telles que la thérapie par ultrasons ou la stimulation électrique.
  4. Exercices spécifiques : les exercices visent généralement à renforcer les muscles adducteurs tout en évitant de surcharger la zone blessée. Les exercices d’adduction de la hanche, de flexion de la hanche et de rotation interne de la hanche peuvent être inclus. Le kinésithérapeute surveille attentivement la technique de l’exercice pour s’assurer qu’elle est correcte.
  5. Étirements : les étirements des muscles adducteurs sont importants pour améliorer la flexibilité et la mobilité. Le kinésithérapeute peut enseigner au patient des exercices d’étirement spécifiques à faire régulièrement.
  6. Thérapie manuelle : le kinésithérapeute peut utiliser des techniques de thérapie manuelle, telles que des massages, des relâchements myofasciaux et des mobilisations articulaires douces, pour soulager la tension musculaire et améliorer la circulation sanguine.
  7. Modalités thérapeutiques : dans certains cas, des modalités thérapeutiques, telles que la glace, la chaleur, l’électrothérapie ou la thérapie par ultrasons, peuvent être utilisées pour soulager la douleur et favoriser la guérison.
  8. Éducation et prévention : le kinésithérapeute éduque le patient sur la manière de prévenir de futures blessures aux adducteurs, en insistant sur la posture correcte, l’échauffement approprié et la progression graduelle de l’activité physique.
  9. Suivi : Les séances de rééducation sont généralement planifiées à intervalles réguliers, et le kinésithérapeute suit les progrès du patient. Le plan de traitement peut être ajusté en fonction de l’amélioration de la condition.
  10. Préparation au retour à l’activité : lorsque le patient a atteint ses objectifs de rééducation, le kinésithérapeute peut travailler sur un programme de retour à l’activité progressive pour éviter toute rechute.

Voilà, vous savez tout sur les muscles adducteurs et leur prise en charge ! Découvrez l’intégralité de cette série d’articles :

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Stef
Stef
9 mois il y a

Super initiative ! Merci ! 👍

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