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S’installer en libéral sans se planter : les erreurs que tous les jeunes kinés font (au moins une fois)

Passer du diplôme à l’installation en libéral en tant que jeune kiné est une étape exaltante. C’est la promesse d’indépendance, de construire sa patientèle et son cabinet. Mais c’est aussi un terrain miné, où chaque erreur peut coûter cher : temps perdu, impayés, cotisations mal anticipées, voire démotivation. Faire une installation en kiné libéral sans se planter : les erreurs que tous les jeunes kinés font (au moins une fois), c’est justement ce que nous allons décortiquer ici. Bonne nouvelle : en les connaissant, on peut les éviter !

Installation administrative : comment éviter la précipitation qui coûte cher en tant que kiné libéral

Beaucoup de kinés en libéral se lancent trop vite lors de leur installation. Premiers patients, premières factures… alors que tout n’est pas validé. Pourtant, l’inscription à l’Ordre, l’obtention du numéro RPPS, l’enregistrement auprès de la CPAM, la déclaration au guichet unique de l’INPI et l’affiliation à la CARPIMKO sont des passages obligés.

Ignorer ces étapes, c’est prendre le risque de voir ses télétransmissions rejetées, ses remboursements bloqués et ses cotisations régularisées brutalement. Bref, tout ce qu’on veut éviter au moment où la trésorerie est la plus fragile. C’est typiquement une erreur que font beaucoup de jeunes kinés lors de leur première installation.

Choisir son lieu d’installation sans se tirer une balle dans le pied quand on est kiné libéral

Autre piège classique : installer son cabinet “là où ça a l’air bien”, sans vérifier la cartographie du zonage kiné. Or, le zonage définit vos droits et vos contraintes. Dans une zone très sous-dotée, vous pouvez obtenir des aides conséquentes (jusqu’à 49 000 € pour une création de cabinet depuis juillet 2025). Dans une zone sur-dotée, au contraire, l’installation est limitée.

L’avenant 7 à la convention a revu en profondeur ces règles. Faire une installation en kiné libéral sans se planter, c’est donc commencer par analyser le zonage et anticiper les impacts financiers avant de signer un bail.

Premiers pas dans l’installation en tant que kiné libéral : contrats et assurances à sécuriser d’urgence

Signer un contrat de remplacement ou de collaboration trouvé sur internet, c’est une erreur que beaucoup regrettent. Clauses abusives, absence de cadre déontologique, conflits à la clé… Alors qu’il existe des modèles validés par l’Ordre, adaptés aux réalités de la profession.

Même chose pour l’assurance : la responsabilité civile professionnelle est obligatoire, et elle n’est pas qu’une formalité. C’est votre bouclier juridique. Trop de jeunes kinés démarrent sans, en se disant qu’ils “régulariseront plus tard”. Mauvaise idée.

Quand l’installation en kiné libéral vire au cauchemar : la bourde comptable à éviter

C’est probablement l’erreur la plus coûteuse : croire que la comptabilité peut attendre. Beaucoup choisissent le micro-BNC par défaut, séduits par sa simplicité. Mais au-delà de 77 700 € de chiffre d’affaires, ce régime n’est plus possible. Et même en dessous, il est souvent moins avantageux qu’une déclaration contrôlée si vos charges dépassent 34 %.

Ajoutez à cela la CFE dès la deuxième année, les appels de cotisations URSSAF et CARPIMKO parfois massifs, et la future obligation de facturation électronique B2B prévue pour 2026–2027… La réalité, c’est que la comptabilité est une pièce maîtresse dès le premier jour.

C’est là que l’écosystème Milo + Horizon Compta Expert change la donne. Milo gère au quotidien vos séances, vos télétransmissions, vos pièces justificatives, vos paiements, et sécurise vos revenus grâce à son service de Garantie de Paiement. Tout est fluide côté patient et encaissements. Ensuite, Horizon Libéral prend le relais pour la partie comptable et fiscale : les flux sont automatiquement exportés, vos charges et recettes sont classées, vos déclarations (2035, cotisations sociales, TVA si besoin) sont préparées avec un expert-comptable qui vous est dédié.

Concrètement, c’est moins d’Excel, moins de stress, et la certitude d’être en règle.

Les données patients : prendre le RGPD au sérieux

Stocker ses dossiers sur un PC personnel ou un cloud non certifié, c’est une faute fréquente. Le RGPD et le Code de la santé publique imposent un hébergement certifié HDS pour les données de santé, et une messagerie sécurisée MSSanté pour les échanges.

Au-delà de l’obligation légale, c’est une question de confiance vis-à-vis des patients et de protection contre les sanctions. S’équiper dès le départ d’un logiciel conforme évite d’avoir à tout corriger dans l’urgence après un contrôle.

Installation kiné libéral réussie : ne pas confondre trésorerie et revenus réels

Premier mois, premiers patients, premiers virements… et l’illusion d’un revenu confortable. Jusqu’au moment où tombent les appels de cotisations URSSAF, CARPIMKO et impôts. Sans provisions, c’est la douche froide.

À cela s’ajoutent les rejets de factures, fréquents quand on débute. Un document manquant, une prescription mal scannée, et la caisse bloque le paiement. Ces retards, Milo les prévient grâce à son contrôle à la source et à sa Garantie de Paiement, qui relance automatiquement caisses et mutuelles. Résultat : vous êtes payé sans devoir vous transformer en gestionnaire de recouvrement.

Conclusion : une installation réussie, c’est une installation pilotée

Et vous, quels sont vos conseils pour une installation en tant que kiné libéral sans se planter ? Vous êtes en pleine installation ? Quelles sont vos craintes ?

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