Rééducation kiné d’un AVC chronique en 2025 : que conseiller ?
15 juin 2023 - Rééducation
L’entorse externe de la cheville est un traumatisme de la cheville généralement en inversion. Ce traumatisme peut avoir lieu pendant une activité sportive ou dans la vie quotidienne. Les chevilles forment le socle du corps, on pourrait les assimiler aux fondations d’une maison. Si elles sont instables, faibles et raides, comment envisager que le reste du corps soit fort, stable et mobile ?
En outre, les pieds sont la plupart du temps enfermés dans les chaussures, ce qui entraîne des pertes de mobilité, une faiblesse musculaire de la cheville ainsi qu’une baisse de la sensibilité des récepteurs localisés sous le pied qui permettent d’améliorer l’équilibre. Ces faiblesses, ajoutées aux contraintes constantes, font de l’entorse de cheville, l’entorse externe la plus répandue dans la population.
Nous allons ici nous intéresser aux grandes phases de la rééducation pour des entorses de type moyenne (grade 2). Elles sont applicables pour les entorses bénignes, les délais seront raccourcis pour cette dernière.
Le pied n’est pas un bloc rigide, il est composé de 26 os et de 3 parties mobiles entre elles : l’avant pied (métatarsien, phalange), le médio-pied (naviculaire, cunéiformes, cuboïde) et l’arrière pied (calcanéum et talus). Leur orientation détermine la forme globale du pied et son niveau de fonctionnalité.
L’avant pied et l’arrière pied sont composés de plusieurs pièces osseuses également mobiles entre elles. Il faut se focaliser sur le mouvement d’ensemble qui s’opère entre les 3 parties. Les mouvements des orteils sont également essentiels car sans eux, le fonctionnement du pied est altéré.
Suite à une entorse, les ligaments externes de la cheville sont souvent touchés. Une radiographie ou une IRM est parfois nécessaire pour confirmer le diagnostic et exclure des complications. Les anti-inflammatoires peuvent aider à réduire le gonflement. L’appui doit être adapté et une attelle ou une compression peuvent stabiliser la cheville lors de la récupération. Sans une rééducation adéquate, une instabilité chronique ou une récidive peut se développer. Les exercices de rééducation ont pour fonction de renforcer et de reprogrammer les mouvements. En cas d’échec du traitement, la chirurgie peut être envisagée. L’intérêt de l’auto-rééducation est grandissant, aidant à « développer de nouvelles fonctionnalités » pour une « nouvelle cheville » prête pour le sport.
L’objectif de cette phase est de protéger les structures lésées pour éviter d’entretenir l’inflammation, de récupérer les amplitudes articulaires afin de pouvoir par la suite mettre en charge progressivement. À ce stade, il faut lutter contre l’atrophie musculaire ainsi que l’œdème, l’hématome et la douleur.
Il est important que le patient limite le plus possible la douleur au quotidien. En en effet, si votre patient à des douleurs lors de la marche, il est alors recommandé qu’il utilise une attelle. Si la douleur persiste, alors l’utilisation de béquille sera nécessaire pour décharger le poids de son corps. Attention à bien entretenir le schéma de marche.
Il faut également insister sur le fait que pour obtenir une guérison complète, votre patient doit essayer de garder la jambe en l’air le plus possible.
Pour finir, votre patient dois prendre l’habitude de reproduire le plus possibles (selon les douleurs) les exercices qui ont été vu au cabinet kiné avec vous pour récupérer sa flexion dorsale, l’éversion et la remise en charge du corps sur la cheville
L’objectif de cette phase est de tenter de faire disparaitre l’œdème, la douleur et l’hématome au repos ; mais également de renforcer le système musculaire du pied et de la cheville. Dans un second temps, vous tenterez de récupérer des amplitudes articulaires afin de mettre en charge totale et pouvoir marcher sans aide.
A ce moment là, vous pourrez donc commencer à faire faire à votre patient des exercices fonctionnels pour améliorer la stabilité de sa cheville et ainsi pouvoir reprendre des saut bipodaux en fin de phase.
Il est important de faire comprendre au patient qu’il est dans la période de « l’entre deux » . Sa cheville est encore fragile, et de ce fait, il doit faire attention à ne pas déclencher de douleur au quotidien mais, il faut tout de même qu’il reprenne confiance et qu’il sollicite de plus en plus sa cheville.
Le patient ne doit pas déclencher plus de douleur que celle qu’il a au quotidien lors des exercices. Il faut donc « intégrer » la notion de douleur. On entends par là le fait qu’il soit normal que la cheville « chauffe » lors des exercices comme lorsque que l’on fait des squats et que l’on sent les cuisses brulés. Cette sensation doit disparaitre après une minutes de repos mais, si ce n’est pas le cas l’exercice est peut être trop intense pour le patient, il faut le réadapter.
Enfin, il est important de faire travailler le patient à la maison à travers du renforcement global, de l’équilibre statique, de la mobilisation active, et des étirements pour que la cheville retrouve sa mobilité.
Après une entorse du pied, la rééducation vise à restaurer mobilité, force et proprioception. Il faut commencer par des mouvements doux d’articulation, suivis d’exercices de renforcement musculaire. Des exercices d’équilibre améliorent la proprioception. Une progression graduelle vers les activités normales est essentielle, sous supervision d’un kinésithérapeute.
Après une entorse, il est recommandé de consulter d’abord un médecin pour évaluer la gravité. Une fois l’inflammation et la douleur initialisées diminuées, souvent après quelques jours, une rééducation pour votre entorse la cheville chez le kinésithérapeute peut débuter. La timing précis dépend de la sévérité de l’entorse et des conseils médicaux.
Après une entorse de la cheville, la consultation d’un médecin est essentielle pour évaluer la gravité. Habituellement, une fois la phase aiguë d’inflammation réduite, souvent après 48 à 72 heures, le kiné peut débuter la rééducation pour une entorse à la cheville. Le timing précis dépend de la sévérité de l’entorse et des recommandations médicales.
La rééducation pour une entorse à la cheville vise à restaurer mobilité, force et proprioception. Elle débute par des mouvements doux, puis des exercices de renforcement des muscles péri-ankle. La proprioception est travaillée avec des exercices d’équilibre et de coordination. La progression se fait sous guidance d’un kinésithérapeute.
À ce stade, on doit être en mesure de déclarer une disparition de la douleur, d’œdème et d’hématome. Votre patient doit être capable de marcher sans boiter et il peut reprendre des activités physique à la fin de cette phase. L’objectif est de récupérer la totalité des amplitudes, et de la force musculaire et ainsi avoir une stabilité dynamique.
Idem que la phase précédente, l’essentiel de cette phase repose sur les exercices de renforcements.
Qu’en pensez-vous ? Comment procédez-vous pour la rééducation d’entorses externe de la cheville ? Dites-nous en commentaires les exercices que vous privilégiez. 😉
20 octobre 2023 - Rééducation