BDK kiné : les 10 tests les plus utilisés - Milo kiné
Blog Milo Kiné - Kiné par nature
Facturation

La check-list d'un BDK kiné réussi en 9 étapes !

Vous réalisez des Bilans Diagnostics Kinésithérapiques (BDK) au quotidien, mais sont-ils optimums ? Le BDK est obligatoire avant toute prise en charge depuis le décret n°96-879 du 8 octobre 1996. Bien plus qu’une formalité, il constitue la clé de voûte de votre traitement. Un BDK mal structuré peut freiner le suivi, limiter l’efficacité de la rééducation et compliquer la coordination avec le médecin prescripteur. Ce que vous recherchez ? Un cadre clair, reproductible et efficace pour poser un diagnostic pertinent, suivre les progrès et personnaliser vos soins. Dans cet article, on vous déroule la check-list d’un BDK kiné réussi grâce à la méthode ROM. ⤵️ Respirez un grand coup, on déroule ! 

Qu’est-ce que le Bilan Diagnostic Kinésithérapique ?

Le Bilan Diagnostic Kinésithérapique est une évaluation de l’état physique d’un patient. Il s’agit de la première étape de la prise en charge de vos patients. L’objectif du bilan est de recueillir le maximum d’informations, afin de créer un plan de rééducation complet et adapté à la pathologie de vos patients. Il permet également de faire la liaison avec le médecin prescripteur dans le cadre de la coordination des soins. 

💡 À noter : le BDK kiné doit être réalisé à chaque patient, qu’il soit connu ou non de votre cabinet. Chaque pathologie étant différente, même si votre patient consulte régulièrement, un nouveau BDK est nécessaire s’il vient pour une nouvelle pathologie. 

 Check-list d’un BDK kiné réussi 

Le déroulement d’un bilan diagnostic kinésithérapique est un processus structuré. Pour ce faire, nous vous conseillons de vous référer au ROM d’Eric Viel : Relater, Observer, Mesurer. 

Relater 🗣️ 

Le bilan de santé physique 

Cette première étape est un échange avec votre patient. Vous retracez avec lui ses antécédents médicaux et ses symptômes actuels dans un climat de confiance. Cette anamnèse vous permet de comprendre le contexte clinique et de préparer les étapes suivantes. 

Observer 👁️ 

Examen clinique et évaluation fonctionnelle 

Cette discussion est suivie d’un premier examen visuel où vous inspectez d’éventuelles anomalies telles que des déformations, des altérations cutanées (pilosité, couleur, volume, aspect, sécrétions), ainsi que la présence de plaies, cicatrices, escarres, grains de beauté ou kystes. Une attention particulière est portée à la présence d’une amyotrophie. 

L’examen palpatoire 

L’examen palpatoire évalue les qualités physiologiques de la peau et des tissus. Vous analysez l’élasticité et l’extensibilité, l’épaisseur et la mobilité de la peau. Vous devez vous assurer également du bon état circulatoire en contrôlant la température de la peau, la présence d’œdèmes et le pouls, indicateurs clés de la trophicité. 

La sensibilité cutanée est aussi testée pour détecter une possible hyperesthésie, hypoesthésie, anesthésie ou paresthésie. En cas de cicatrices, vous vous montrerez vigilant sur la mobilité et l’extensibilité. Enfin, évaluez la tonicité musculaire, à la recherche d’hypotonie ou d’hypertonie et notez systématiquement toute douleur exprimée par le patient au cours de la palpation. 

Analyse posturale 

L’analyse posturale permet d’identifier une asymétrie ou une altération de la posture pouvant être liées à la pathologie. Cette évaluation est particulièrement importante pour les personnes souffrant de douleurs chroniques ou de problèmes posturaux. 

➡️ Pour cette approche, observez la posture générale de votre patient et la symétrie de son corps. 

Test de mobilité 

Le test de mobilité vise à évaluer la capacité du patient à se déplacer sans douleur ni difficulté. Cette évaluation identifie les problèmes de mobilité qui peuvent impacter sa qualité de vie ou ses activités du quotidien. 

Mesurer 📏

Mesure des performances physiques 

Des mesures précises sont ensuite effectuées afin d’interpréter objectivement l’état du patient.  

➡️ Prenez des mensurations des circonférences des angles articulaires et de la longueur musculaire pour suivre l’évolution des volumes, des œdèmes ou des déséquilibres musculaires. 

Évaluation des capacités physiques 

La force musculaire, la souplesse, la coordination, l’équilibre, les amplitudes et la qualité des mouvements sont mesurés à l’aide d’outils spécifiques comme les goniomètres ou dynamomètres.  

Évaluation des douleurs 

La douleur est également évaluée de manière précise. Le professionnel utilise des échelles de douleur (type échelle visuelle analogique) ou des questionnaires pour déterminer son intensité, sa localisation et sa nature. 

💡 Astuce : grâce à l’application Milo kiné, vous avez la possibilité de suivre l’évolution de la douleur séance après séance. Une échelle dite « de la douleur » est à renseigner sur l’application. 

Diagnostic, plan de traitement et suivi 

Une fois l’ensemble des informations relatées, observées et mesurées, vous formulez un diagnostic kinésithérapique précis. Il déterminera ainsi les priorités thérapeutiques et le plan de traitement personnalisé. 

À ce stade, disposer d’un cadre peut faire toute la différence. Certains praticiens choisissent de centraliser leur démarche via des solutions numériques conçues pour la kinésithérapie. C’est le cas de l’application Milo, qui propose une interface complète et adaptable : antécédents médicaux, suivi de la douleur via une Bodymap, modèles de bilans personnalisables, etc. Tout y est pensé pour faciliter la prise en charge, alléger la charge mentale et fluidifier les échanges entre professionnels de santé. Résultat : un diagnostic plus clair, une meilleure traçabilité… et en moyenne 4 à 5 bilans supplémentaires facturés par mois. 

Programme d’exercice personnalisé après un BDK kiné 

Le programme d’exercice personnalisé est la conclusion du BDK. C’est en quelque sorte l’ordonnance de la rééducation kinésithérapeutique. Ce plan de rééducation peut inclure des exercices thérapeutiques, des manipulations, des massages, de la thérapie manuelle, de la cryothérapie, de la thermothérapie ou d’autres soins en fonction des besoins du patient. Vous pouvez aussi le compléter d’exercices à réaliser à domicile pour renforcer l’efficacité du traitement. 

Partage des résultats du BDK 

La communication avec le patient est primordiale. Épanchez-vous quelques minutes sur les résultats de manière simple, accessible et sans jargon technique. Cette étape est essentielle pour instaurer une relation de confiance, renforcer son engagement et lui permettre de comprendre les enjeux de sa rééducation. Répondez à toutes ces questions, levez ses doutes et apportez-lui des conseils concrets pour favoriser son autonomie. 

Suivi thérapeutique  

Le BDK kiné est également très utile pour assurer un suivi thérapeutique structuré et efficace. Grâce à ce document, le kinésithérapeute ajuste le protocole en temps réel, selon les progrès constatés en fonction des besoins du patient.  

👀 Et vous, quels tests utilisez-vous pour réaliser un BDK kiné ? N’hésitez pas à nous partager vos conseils ! 

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Le plus ancien
Le plus récent Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Ne passez pas à côté de ...

NGAP kiné : bien comprendre la nomenclature et cotation des actes en kinésithérapie libérale

Comment gérer les rejets de paiement et les factures impayées en tant que kiné libéral ?