Quelles compétences avoir pour devenir kinésithérapeute ?
23 janvier 2025 - Devenir kiné
Vous vous demandez comment devenir kiné en France en 2026 ? Quel bac choisir ? Comment fonctionnent PASS, LAS, STAPS, les IFMK, ou encore les études à l’étranger ? 👀 Voici un guide complet et actualisé pour comprendre le parcours précis d’accès à la profession, les sélections en cours, les nouvelles capacités d’accueil en IFMK, et les réalités sur les salaires 2026. 🚀
🎓 Pour exercer comme kinésithérapeute en France, il faut d’abord obtenir le baccalauréat. En théorie, aucun type de bac n’est imposé, mais en pratique, le baccalauréat général reste la voie la plus adaptée. Les enseignements scientifiques (mathématiques, physique-chimie, SVT) apportent des bases solides en biologie, physiologie et méthodologie scientifique, qui seront ensuite très utiles à l’université puis en IFMK.
En 2026, les étudiants admis dans les filières d’accès aux études de santé sont très majoritairement issus de la voie générale. Cela ne signifie pas qu’un Bac ST2S ou un bac professionnel rendent l’accès à la kiné impossible, mais le parcours sera plus exigeant : il faudra réussir à se hisser parmi les meilleurs en première année universitaire (PASS, LAS ou STAPS) pour avoir une chance d’entrer en IFMK. Pour résumer, plus le profil est scientifique et général, plus les chances d’intégrer une formation de kiné sont élevées.
Pour devenir kiné une fois le baccalauréat obtenu, il faut obligatoirement passer par une année préparatoire universitaire pré-IFMK. En 2026, l’accès aux études de masso-kinésithérapie se fait via 3 grandes filières : PASS, LAS ou STAPS, selon votre profil et votre projet.
Devenir kinésithérapeute implique plusieurs cycles : après le bac, les étudiants suivent une année universitaire en PASS, LAS ou STAPS, puis candidatent aux IFMK en fonction de leurs résultats et des capacités d’accueil régionales.
Voici les grandes étapes pour devenir kiné en France en 2026 👇
Le Parcours d’Accès Spécifique Santé (PASS)
La Licence avec Option Accès Santé (LAS)
Les deux filières « traditionnelles » PASS et LAS ont définitivement remplacé l’ancienne première année de médecine.
En 2026, la sélection en PASS et LAS reste très forte : elle se fait sur dossier, parfois complétée par un oral, puis surtout sur les résultats obtenus pendant l’année. Seuls les étudiants dans le haut du classement accèdent aux écoles de kiné.
💡 À savoir : depuis 2023, il n’est plus possible de préparer un concours d’entrée en école de kiné via une école privée en France. La voie légale passe par l’université (PASS, LAS ou STAPS). En revanche, il existe des écoles privées de kinésithérapie à l’étranger (Espagne, Belgique, Portugal…) qui recrutent parfois sans concours classique, avec leurs propres critères de sélection.
La Licence STAPS : Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives 🤾♀️
💡 À savoir : la sélection en passerelle STAPS s’est nettement durcie depuis 2024. Vous devrez faire partie des meilleurs étudiants de première année (souvent un petit pourcentage de la promotion) pour espérer accéder à une école de kiné.PS pour intégrer une école de kiné !
À la fin de cette année préparatoire universitaire (PASS, LAS ou STAPS), vous pouvez être intégré en première année d’IFMK si plusieurs conditions sont réunies :
💡 À savoir : le nombre de places en IFMK est limité chaque année par un plafond régional d’admission fixé par les ARS, en concertation avec les universités. Après environ 3 031 places en 2022-2023, les capacités ont augmenté progressivement pour atteindre un peu plus de 3 300 entrées par an au niveau national, avec des différences selon les régions. La sélection reste donc très compétitive malgré cette hausse.ent rentrer dans un IFMK et le nombre de places va dépendre de la région.
Si vous faites partie des meilleurs, alors vous pourrez intégrer l’un des 51 IFMK de France !
Une fois admis en IFMK, vous entrez dans le cœur des études de kinésithérapie, pour une durée de 4 ans.
Les frais de scolarité varient fortement selon le statut de l’école :
Pendant ces 4 années, vous alternez entre :
Chaque année doit être validée (unités d’enseignement, compétences en stage, projets) pour passer à la suivante. En fin de cursus, vous soutenez un mémoire de kinésithérapie et obtenez, si toutes les compétences sont validées, votre diplôme d’État de masseur-kinésithérapeute.
De plus en plus de Français décident de partir à l’étranger pour suivre des études de kiné. Donc oui, c’est tout à fait envisageable ! Vous pouvez faire vos études à l’étranger (en Espagne ou en Belgique par exemple) puis travailler comme kiné en France ! Pour en savoir plus sur ce sujet, nous vous invitons à lire ces articles : France, Espagne, Belgique : où faire ses études de kiné ? et études de kiné en Espagne : témoignage de Laura, étudiante en 1ʳᵉ année.
Le saviez-vous ? En 2026, plus d’un kiné sur quatre exerçant en France a été formé à l’étranger, ce qui montre que ce choix est loin d’être marginal.
| Critères | Études de kiné en France | Études de kiné à l’étranger (Espagne, Belgique, etc.) |
| Accès à la formation | Très sélectif : via PASS/LAS, places limitées. | Accès souvent plus facile, surtout en Espagne ou Belgique (mais peut devenir plus restreint selon les années). |
| Coût des études | Public : frais universitaires faibles (environ 200–500 €/an). Privé : autour de 8 000 à 10 000 €/an. | Espagne/Belgique : généralement en écoles privées, avec des frais entre 7 000 et 12 000 €/an. |
| Langue | Formation en français. | Cours dispensé dans la langue du pays d’accueil. Nécessité d’un bon niveau linguistique. |
| Reconnaissance du diplôme | Directement reconnu pour exercer en France. | Nécessite une procédure d’équivalence (notamment l’attestation de conformité européenne), parfois longue et complexe. |
| Niveau de formation théorique | Programmes très complets, conformes aux standards français et européens. | Globalement complets, mais les programmes peuvent varier selon les établissements. Certains pays sont plus tournés vers la théorie, d’autres vers la pratique. |
| Expérience clinique | Beaucoup de stages en France dès la 2ᵉ année. | Moins de stages dans certains pays ou stages parfois plus tardifs. |
| Vie étudiante et adaptation | Environnement familier, proche de sa famille. | Immersion dans une nouvelle culture, enrichissante, mais plus difficile au départ (logement, éloignement, barrière de la langue, isolement). |
| Motivation personnelle | Sentiment de sécurité, d’intégration dans le système de santé français. | Valorisation de l’autonomie, ouverture d’esprit, capacité à s’adapter : des qualités souvent très recherchées. |
| Retour en France | Insertion professionnelle facilitée. | Démarches administratives pour pouvoir exercer en France (équivalence, démarches ARS, etc.), plus ou moins décourageantes. |
| Réputation | Très bien vu des employeurs français. | Moins bien considéré par certains recruteurs en France, surtout si le parcours est jugé « de facilité » (mais cela évolue positivement). |
| Réseau professionnel | Création d’un réseau en France pendant les stages. | Réseau généralement étranger, donc à reconstruire à votre retour. |
Le salaire d’un kinésithérapeute en France dépend fortement du mode d’exercice : salarié ou libéral. Les réalités économiques sont très différentes, et les montants observés ne doivent jamais être présentés comme des garanties mais comme des tendances constatées.
En début de carrière dans le secteur public, un kiné salarié touche en général un salaire brut mensuel autour de 2 000 à 2 300 €. Les variations dépendent du type d’établissement, de la convention collective, des primes éventuelles et des postes occupés. Avec quelques années d’expérience, ce salaire progresse pour se situer plutôt autour de 2 800 à 3 200 € brut, et peut être plus élevé pour certains postes spécifiques, notamment ceux impliquant des responsabilités de coordination ou d’encadrement.
Dans le secteur privé (cliniques, centres de rééducation), la rémunération peut légèrement différer selon les conventions et les primes internes, mais reste globalement dans le même ordre de grandeur.
En libéral, les revenus sont plus difficiles à généraliser car ils dépendent du volume de travail, du loyer du cabinet, de la région, du taux de charges, de la patientèle, des déplacements éventuels et des choix d’organisation (temps plein, temps partiel, exercice mixte…).
Les études récentes situent souvent le revenu net moyen (c’est-à-dire après charges professionnelles mais avant impôt sur le revenu) autour de 3 000 à 4 500 € par mois. Il s’agit d’une moyenne : certains kinés gagnent moins, d’autres davantage.
En début d’installation, il est courant de se situer plutôt dans le bas de cette fourchette, car le temps d’atteindre une patientèle régulière peut être plus ou moins long selon les zones. Au fil des années, les revenus augmentent généralement avec la montée en charge, l’organisation plus fluide et l’optimisation du planning.
Il existe aussi des situations particulièrement favorables : certains kinés expérimentés, très demandés, ou ayant développé des domaines d’expertise spécifiques (kiné du sport, périnatalité, appareil manducateur, maxillo-facial…), dépassent les 5 500 à 6 000 € nets par mois. Ce ne sont toutefois pas des situations standard : elles dépendent d’un ensemble de facteurs, notamment un rythme de travail soutenu, une zone géographique porteuse et des dépenses de cabinet bien maîtrisées.
Beaucoup de kinés choisissent une activité mixte (quelques heures en salariat et le reste en libéral), afin de combiner stabilité et liberté d’organisation.
Pour en savoir plus, découvrez notre article : Combien gagne un kinésithérapeute en 2025 ?
Voilà, vous savez tout sur les études pour devenir kiné en France en 2026 ! Et vous, quel cursus avez-vous choisi ? Que conseillerez-vous aux étudiants qui souhaitent devenir kinés ?
je souhaite faire une formation en kinesithérapeute
En kiné Mauritanie