Fertilité kiné : l'accompagnement des couples dans leur parcours
11 octobre 2024 - Pathologies
Plus de 80 % des personnes ayant au moins 80 ans ont de l’arthrose au genou (gonarthrose), même si elle n’est pas toujours symptomatique. Mais ce problème touche également des adultes plus jeunes, qui consultent souvent les kinés en vue de soulager leurs douleurs ou de prévenir l’aggravation de l’arthrose.
Que peut-on leur proposer d’efficace ? Peut-on vraiment prévenir l’aggravation ? Les réponses à ces questions sont ici !
Il est difficile de donner une fréquence précise de la gonarthrose symptomatique chez les 30-65 ans, car cela dépend de divers facteurs tels que le mode de vie, la génétique, l’obésité, les blessures antérieures, etc.
Cependant, on estime que la gonarthrose affecte environ 10 à 12% de la population adulte dans le monde, et que les personnes âgées de 50 ans et plus sont les plus à risque de développer cette maladie dégénérative des articulations. Il est donc probable que la fréquence de la gonarthrose symptomatique chez les 30-65 ans soit inférieure à celle chez les personnes âgées de 50 ans et plus, mais il n’y a pas de données précises disponibles pour ce groupe d’âge spécifique.
L’arthrose symptomatique du genou peut avoir un impact au quotidien sur :
Souvent, les patients consultent avec l’envie que l’on fasse quelque chose tout de suite maintenant contre leur arthrose. Il semble tout de même intéressant d’évaluer leurs connaissances sur les facteurs de risque modifiables de la gonarthrose.
Cela peut être une première étape de la prise en charge : voir avec les patients s’ils sont prêts à modifier ces facteurs de risque. Et si oui, qu’est-ce qu’ils peuvent mettre en place à cet effet.
Ces facteurs de risque modifiables sont :
La radiographie est un des meilleurs moyens d’objectiver une arthrose du genou. Mais certaines personnes ayant une arthrose du genou avancée ne sont pas du tout symptomatiques… Et ne le seront peut-être jamais !
C’est pour cela qu’il n’est pas forcément pertinent d’inciter vos patients à effectuer un contrôle radiologique régulier, en sollicitant leur médecin traitant ou autre.
Beaucoup de pays rédigent des recommandations concernant la prise en charge non médicamenteuse de la gonarthrose. Voici les 5 principales pistes de traitement des 24 principales recommandations :
On rejoint finalement l’action sur les facteurs de risque modifiables.
Notez qu’il n’y a pas suffisamment de données de qualité pour dire qu’il vaut mieux faire tel ou tel exercice, avec tel ou tel dosage.
Voici les grandes lignes d’une prise en charge en kinésithérapie pour traiter la gonarthrose, alignées avec les recommandations internationales.
Et vous, comment prenez-vous en charge les patients qui souffrent de gonarthrose symptomatique ?
11 octobre 2024 - Pathologies