Fertilité kiné : l'accompagnement des couples dans leur parcours
11 octobre 2024 - Pathologies
Les fractures de fatigue ne sont pas forcément les fractures les plus vues en cabinet libéral. Et justement, comme on n’en reçoit pas forcément en continu (surtout si on n’est pas kiné du sport), on peut parfois ne plus trop savoir comment réagir lorsqu’un nouveau patient arrive au cabinet avec ce diagnostic. Où alors, on peut aussi en tant que kiné être en première ligne pour repérer des fractures passées inaperçues. Faisons donc le point sur la prise en charge et le délais de récupération de ces fractures !
Les fractures de fatigue surviennent en particulier chez les athlètes et les personnes soumises à des charges répétitives sur leurs os. Voici quelques chiffres et caractéristiques associés aux fractures de fatigue.
Les fractures de fatigue chez l’être humain sont causées par des sollicitations répétées à des niveaux de contrainte inférieurs à la limite de rupture du matériau osseux.
Une fracture qui n’est pas une fracture de fatigue se produit suite à un événement particulier (sauf en cas de fracture spontanée) : accident, chute, coup, etc.
Une fracture de fatigue à l’inverse est le résultat de contraintes de moindre intensité mais répétées sur une longue durée.
Les facteurs de risque connus des fractures de fatigue sont :
Plusieurs facteurs (modifiables ou non) influencent le temps de guérison d’une telle fracture. Les voici :
Le traitement va dépendre de la gravité de la fracture (grade 1, 2, 3, 4) et des habitudes de pratique des équipes médicales et paramédicales rencontrées par le patient. Le but général du traitement est de : protéger l’os blessé pour permettre la guérison, soulager la douleur et rétablir la fonction articulaire.
L’étape primordiale est le repos ou l’immobilisation. Pour une fracture de fatigue des membres inférieurs, un repos strict, sans mise en charge sur la jambe fracturée, est souvent prescrit pour plusieurs semaines. Parfois l’immobilisation est proposée avec une botte plâtrée.
Dans tous les cas, la sortie de cette phase de rééducation doit être très progressive. D’où les séances de kiné souvent nécessaires pour guider les patient(e)s dans cette reprise.
La chirurgie est rarement utilisée et encore moins en première intention.
La consolidation est souvent de plusieurs mois : la densité osseuse met jusqu’à 24 semaines (presque 6 mois) pour revenir à sa normale. C’est plus long qu’en cas de fracture « classique ».
Cependant, le sport est souvent repris avant cette consolidation totale. Par exemple, après une fracture de fatigue du tibia (le type de fracture de fatigue le plus fréquent), le sport est repris au bout d’environ 3 mois. Certains fractures nécessitent cependant d’attendre au moins 6 mois.
Avez-vous souvent en rééducation des personnes après une fracture de fatigue ?
11 octobre 2024 - Pathologies