Fertilité kiné : l'accompagnement des couples dans leur parcours
11 octobre 2024 - Pathologies
Pour faire le diagnostic entre une sciatalgie et une cruralgie en kiné, il faut avoir conscience qu’il s’agit de deux formes de douleurs nerveuses affectant les membres inférieurs. Elles résultent d’une irritation ou d’une compression des nerfs sciatiques ou cruraux, provoquant des douleurs parfois invalidantes. Bien qu’elles partagent certaines similitudes, elles diffèrent par leur origine, leur localisation et leur prise en charge. 🤔 Prêt à en savoir plus sur ces deux pathologies ? C’est parti ! 🚀
Lors du diagnostic kiné de la sciatalgie, c’est le nerf sciatique qui est en souffrance. Il prend son origine dans les racines L4, L5, S1 et descend à l’arrière de la cuisse jusqu’au pied. La cruralgie, quant à elle, concerne le nerf crural (ou fémoral), issu des racines L2, L3, L4, qui passe à l’avant de la cuisse et innerve notamment le quadriceps. ➡️ Résultat : une symptomatologie différente, mais une approche de rééducation qui, elle, reste globalement similaire.
Dans 90 % des cas, on pointe du doigt une compression nerveuse, souvent liée à une hernie discale. Pour la sciatalgie, elle est généralement située entre L4-L5 ou L5-S1, tandis que pour la cruralgie, c’est plutôt entre L3-L4. L’arthrose lombaire est une autre coupable fréquente, avec ses ostéophytes qui grignotent les trous de conjugaison et finissent par irriter le nerf. Plus rarement, une fracture vertébrale, une tumeur ou une infection peuvent être en cause (mais dans ces cas, le tableau clinique est habituellement plus préoccupant).
Elle se manifeste par une douleur qui suit le trajet du nerf sciatique, souvent associée à des paresthésies (fourmillements, engourdissements) et parfois à une hypoesthésie ou une faiblesse musculaire. Le signe de Lasègue est généralement positif.
Les douleurs sont situées à l’avant de la cuisse, avec des irradiations possibles jusqu’au genou ou à la face interne de la jambe. La faiblesse du quadriceps est fréquente, rendant difficile l’extension du genou. Ici, on testera plutôt le signe de Léri.
⚠️ Le diagnostic est avant tout clinique. L’IRM ne sera demandée qu’en cas de doute, de suspicion de syndrome de la queue-de-cheval ou d’absence d’amélioration après plusieurs semaines de traitement.
En tant que kiné, votre rôle est avant tout de :
Techniques et exercices
Sauf en phase aiguë très douloureuse, le repos total est une mauvaise idée. L’objectif est de maintenir une activité physique adaptée et progressive. 💡 Interdire au patient de bouger ne fera qu’entretenir la peur du mouvement et la chronicisation des douleurs.
La chirurgie (discectomie, foraminotomie) reste une solution de dernier recours, réservée aux cas réfractaires aux traitements conservateurs après plusieurs mois ou en cas de signes neurologiques majeurs (déficit moteur sévère, troubles sphinctériens). Heureusement, la majorité des patients récupèrent avec une prise en charge kiné bien conduite.
Pour limiter les récidives, il est essentiel de :
En conclusion, un bon plan de rééducation, un brin de patience, et hop, vos patients seront remis sur pied ! 🏎️
11 octobre 2024 - Pathologies