Peut-on faire de la kiné après une infiltration ?
6 novembre 2024 - Pathologies
L’arthrose lombaire en kiné, cette invitée surprise qui s’installe dans le bas du dos et décide de ne plus partir… Qui n’a jamais entendu un patient se plaindre de douleurs lombaires persistantes, de raideurs matinales qui rendent chaque mouvement difficile ? 👉🏻 Comment soulager efficacement ces douleurs qui gâchent le quotidien ? Quelles stratégies thérapeutiques adopter pour redonner de la mobilité et améliorer la qualité de vie de nos patients ? 🚀 Réponse dans cet article !
L’arthrose lombaire, ce n’est pas juste un cartilage qui fait la grève 😉. C’est un véritable feuilleton biomécanique qui se déroule dans le bas du dos. Si le disque commence à faiblir (dégénérescence), tout le jeu est affecté. Les zygapophysaires sont surchargés, les ligaments se tendent, et les muscles doivent compenser. Résultat : une lombarthrose souvent douloureuse s’installe.
Cette dégénérescence discale, souvent le point de départ, réduit la hauteur du disque, ce qui modifie la mécanique de la colonne. Cette modification induit une surcharge des articulations zygapophysaires, favorisant leur arthrose. On observe alors un remodelage osseux avec formation d’ostéophytes (ces fameux « becs de perroquet », qui n’ont rien de poétique), une diminution de l’espace articulaire et une altération de la congruence articulaire. Comprendre cette cascade d’événements est fondamental pour adapter la prise en charge de vos patients.
L’arthrose lombaire en kiné touche principalement les seniors (65-75 ans), car le vieillissement physiologique impacte la qualité du cartilage et des autres tissus. C’est un peu comme une voiture qui prend de l’âge : les pièces s’usent. Cependant, des facteurs tels que les contraintes mécaniques répétées (liées à certaines professions ou activités sportives), les antécédents de traumatismes, les anomalies posturales ou le surpoids peuvent accélérer ce processus et toucher des sujets plus jeunes.
Les répercussions de la lombarthrose en kiné (arthrose lombaire) dépassent largement la simple douleur. C’est un peu comme un effet domino : une petite douleur au début peut entraîner une cascade de problèmes :
Les complications neurologiques, bien que moins fréquentes, sont importantes à identifier. La sténose du canal lombaire, par exemple, résulte du rétrécissement du canal rachidien, comprimant les racines nerveuses. Elle se manifeste par une claudication neurogène intermittente, c’est-à-dire une douleur et une faiblesse dans les jambes apparaissant à la marche et soulagée par le repos.
L’une des dernières conséquences importantes est la douleur chronique ainsi que la limitation fonctionnelle, qui peuvent avoir un impact psychologique significatif chez le patient. Elle entraîne une fatigue, des troubles du sommeil, une anxiété et dans le pire des cas une dépression. C’est un cercle vicieux : la douleur affecte le moral, et le moral affecte la perception de la douleur. Il est donc essentiel de prendre en compte la dimension psycho-émotionnelle dans votre prise en charge.
👆🏻 À vous de jouer ! La prise en charge de l’arthrose lombaire est multimodale. En tant que kinésithérapeutes, vous êtes les chefs d’orchestre du traitement conservateur.
Le traitement médical, prescrit par le médecin, vise principalement à contrôler la douleur lors des poussées inflammatoires. Il peut inclure des antalgiques, des AINS, des myorelaxants ou des infiltrations de corticoïdes.
La kinésithérapie, quant à elle, agit sur plusieurs fronts :
L’activité physique adaptée est un élément clé du traitement à long terme. Des activités douces comme la marche, la natation, le vélo ou le yoga peuvent aider à maintenir la mobilité, à renforcer les muscles et à améliorer le bien-être général. C’est un peu comme l’entretien régulier d’une voiture pour éviter les pannes. Il est important de conseiller au patient une activité adaptée à ses capacités et à ses préférences.
Enfin, les mesures hygiéno-diététiques, notamment la perte de poids en cas de surpoids, peuvent réduire la charge sur les articulations et soulager les symptômes.
La rééducation du dos pour traiter arthrose lombaire en kiné ne se limite pas à une simple application de techniques passives. Il s’agit d’une approche active et personnalisée, centrée sur le patient et ses besoins. C’est un peu comme un costume sur mesure : il doit être parfaitement ajusté.
Lors des séances, vous pouvez proposer une variété d’exercices :
L’individualisation du traitement est primordiale. Chaque patient présente des caractéristiques spécifiques. Il faut donc veiller à adapter les techniques et les exercices en fonction de l’âge, de la condition physique, des comorbidités et des objectifs de chaque patient.
👀 Et vous, comment traitez-vous ce genre de pathologie ?
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