Fertilité kiné : l'accompagnement des couples dans leur parcours
11 octobre 2024 - Pathologies
La rupture du tendon supra épineux, un composant essentiel de la coiffe des rotateurs, est l’une des blessures les plus courantes affectant l’épaule. Elle peut survenir chez divers groupes de personnes, y compris les sportifs, ceux ayant une activité professionnelle demandant des mouvements répétitifs des bras, ainsi que les personnes âgées confrontées à des problèmes de dégénérescence tendineuse. Cette pathologie peut limiter gravement la mobilité de l’épaule et causer des douleurs chroniques, rendant le traitement de la rupture supra épineuse crucial. La kiné joue un rôle essentiel dans la gestion de cette condition. Quels sont donc les traitements à privilégier pour restaurer la fonction de l’épaule ? La team Kiné par nature vous dit tout dans cet article avec les différentes approches kinésithérapies adaptées à la rupture du tendon supra épineux, qu’elle soit partielle ou totale.
Le tendon supra épineux fait partie de la coiffe des rotateurs, un groupe de tendons de muscles qui stabilisent l’épaule et permette une large gamme de mouvements. Cette rupture sus épineux peut être à la fois partielle et totale, c’est-à-dire :
Cette rupture a bien évidemment ses causes qui sont multiples :
Ses symptômes principaux incluent des douleurs localisées sur l’épaule, une faiblesse musculaire et une limitation de la mobilité du bras.
La kinésithérapie est au cœur du traitement des ruptures du tendon supra épineux, qu’elles soient prises en charge de manière conservatrice ou post-chirurgicale. Voici les approches les plus courantes.
Pour les ruptures partielles ou chez les patients non opérables. Si la rupture est partielle ou si une intervention chirurgicale n’est pas envisageable, la kinésithérapie est le traitement principal. L’objectif est de réduire la douleur, d’améliorer la mobilité de l’articulation et de renforcer les muscles environnants pour compenser la perte de fonction du supra épineux.
Le fait d’accompagner la récupération après la réparation. Lorsque la rupture est totale, cela nécessite une intervention chirurgicale, la kinésithérapie devient essentielle pour optimiser la récupération et éviter les complications post-opératoires. On observe différentes phases :
Immédiatement après la chirurgie, l’épaule est souvent immobilisée dans une écharpe ou une attelle. La kinésithérapie commence avec des mobilisations passives pour maintenir l’élasticité de l’articulation sans affecter la réparation des sutures. L’objectif principal à cette phase est d’éviter la raideur tout en respectant les contraintes liées à la cicatrisation.
Cette phase vise à restaurer progressivement l’amplitude de l’épaule à l’aide d’exercices actifs et passifs. Les exercices de mobilité douce sont augmentés en fonction de la tolérance du patient, avec des étirements et des mouvements contrôlés qui aident à augmenter l’amplitude articulaire.
Une fois que l’amplitude est restaurée, l’accent est mis sur le renforcement musculaire, notamment avec des exercices de renforcement progressif et des mouvements fonctionnels adaptés pour éviter les rechutes.
Il existe d’autres approches un peu plus traditionnelles afin de compléter la prise en charge :
🏊🏻♀️ Hydrothérapie : exercice en piscine permet de réduire la contrainte sur l’articulation tout en permettant des mouvements plus amples et contrôlés, ce qui est particulièrement utile pour les premières phases de la rééducation.
💡 Taping kinésiologique : le taping ou bandage kinésiologique peut être utilisé pour soutenir l’épaule et réduire les tensions sur le tendon pendant la guérison, en améliorant la proprioception et en stabilisant l’articulation.
🤸🏻♀️ Éducation du patient : informer le patient sur l’importance de la rééducation à domicile et de l’adoption d’une posture correcte est essentielle pour éviter les rechutes.
Bon à savoir : une bonne posture et un usage modéré de l’épaule au quotidien jouent un rôle clé dans la prévention de nouvelles blessures.
Bien que la kinésithérapie puisse suffire pour les ruptures partielles ou dans les cas où l’état général du patient ne permet pas une intervention chirurgicale, il peut être nécessaire de consulter un chirurgien en cas de rupture totale avec perte fonctionnelle majeure. Si, après plusieurs semaines de rééducation, aucune amélioration n’est constatée, une orientation vers un chirurgien est recommandée pour discuter des options chirurgicales.
La gestion d’une rupture du tendon sus épineux nécessite une approche individualisée, en fonction de l’état du tendon, du mode de vie et des objectifs du patient. Que le traitement soit conservateur ou post-chirurgical, la kinésithérapie est un pilier fondamental pour aider les patients à retrouver une épaule fonctionnelle et réduire les douleurs chroniques. Avec un suivi rigoureux et des exercices adaptés, le kiné aide chaque patient à améliorer sa mobilité et sa qualité de vie.
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